GÉRARD MICK
Clarinettiste - Neurologue
Chercheur au LEAD de Dijon
Gérard MICK, né en 1960, a d’abord suivi des études musicales au CRR de Lyon, obtenant ses diplômes en formation musicale et clarinette.
Il s’est dirigé vers des études de médecine et de sciences, obtenant une thèse de médecine spécialisée en neurologie ainsi qu’une thèse spécialisée en neurosciences en neuro-anatomie fonctionnelle chez les primates supérieurs, au début des années 90.
Il s’oriente rapidement vers la prise en charge de la douleur chronique, situation où les aspects fonctionnels ont un grand rôle, mais également vers les patients atteints de maladies dégénératives dont la maladie Alzheimer, où la recherche vis-à-vis des méthodes complémentaires des traitements classiques (pharmacologiques) est en plein essor.
Dès le début des années 2000, il s’intéresse aux effets de l’écoute musicale chez les patients, puis au début des années 2010 se rapproche du laboratoire LEAD, à l’Université de Bourgogne, qui assure la coordination du projet européen EBRAMUS (European Brain and Music), ainsi que du laboratoire AGEIS de l’Université Grenoble-Alpes dédié aux technologies auprès des personnes âgées. Il est en parallèle l’organisateur de concerts, en tant que Président d’associations musicales (les Pianissimes, Musical en Dauphiné, entre autres).
Il a codirigé une thèse sur les effets de l’écoute musicale sur les patients douloureux chroniques (atteints de fibromyalgie) et poursuit des travaux sur les déterminants des effets de l’écoute musicale dans différentes populations, en particulier eut égard aux aspects émotionnels. Il codirige aujourd’hui une thèse de musicologie débutée à la Sorbonne concernant les effets addictogènes de l’écoute musicale, et une thèse de médecine générale sur l’usage de l’écoute musicale au domicile pour gérer les situations difficiles des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer.
Enfin, en tant que scientifique ayant travaillé pendant près de 10 ans dans le domaine des interactions sensori-motrices, il s’est approché d'Hugues Leclère pour travailler sur les liens entre émotion en musique et performance musicale, partenariat qui s’est concrétisé ces dernières années par des sessions pédagogiques sur la neurophysiologie du musicien dans le cadre proposé par foremi.